lundi 26 décembre 2011

Ils appellent ça Noël

Je ne sais pas ce qui se passe depuis deux jours, mais je suis vraiment gâtée. Ça a commencé samedi. Mes maîtresses se sont mises à faire de la bouffe et à s’affairer comme jamais. Des odeurs de volailles, de poissons, de foi, de coquillages. WOW. Que ça sentait bon. À un moment donné, maîtresse a sorti du frigo le plus gros poulet que j’ai vu de ma vie. Il était presque aussi gros que moi. Puis maîtresse se mit à le nettoyer puis elle sortit son cœur et son foie qu’elle coupait en petits morceaux. Moi je voulais sentir de plus proche alors je suis montée sur le plan de travail. Maitresse n’avait vraiment pas l’air contente. Elle m’attacha sur le tapis dans le coin, mais elle me donna un os avec de la bonne nourriture au milieu, que je n’avais jamais goûté (Maîtresse : c’était en fait un os à moelle avec de la nourriture pour chiot en canne qui a passé la nuit au congélateur). C’est certain que les effluves arrivaient encore jusqu’à mes narines, mais bon, j’étais tout de même choyée.

 Maîtresse décide de me prendre en photo alors elle va chercher mon papillon que j’aime bien et un chapeau qui me fascine. J’aime vraiment tenter de le défaire en morceau et d’arracher le pompon de poils blancs à son sommet. Mais je suis une bonne chienne et maîtresse me donne des bonbons de foie séché pour que je reste tranquille quelques secondes alors je m’exécute. Mais aussitôt qu’elle a l’air d’avoir terminé, allez hop, le chapeau entre mes pattes puis direction ma gueulle. Je n’ai malheureusement pu jouer avec ce jouet que quelques minutes, il est disparu je ne sais où. J’imagine que ce sera une tradition annuelle ?

Une très heureuse période des fêtes de @BibitteElectric #Char... on Twitpic  

Puis le fils de Maitresse Bibitte, sa madame et le gentil petit bébé sont tous arrivés. J’étais tellement contente de les voir que je courrais pour aller à leur rencontre. Mais comme maîtresse me tenait avec ma laisse, je courrais, je courrais, mais je ne bougeais pas. Je ne faisais que glisser sur le plancher  Ils enlevèrent leur manteau pour venir me voir un après l’autre. Puis j’eus la permission de sentir les affaires de bébé. Qu’il sent bon, qu’il est petit et mignon. J’ai aussi pu le licher pour qu’il sache que je suis là pour le protéger de ces humains qui ne savent pas tout le temps comment c’est délicat un bébé. Puis j’étais heureuse.

C’était la fête, ça cuisinait, ça rigolait et même bébé était tranquille. Il faisait de petits pets de temps à autre, mais il était vraiment silencieux. Puis il se mit à pleurer avec un trémolo dans la voix. Je pense que c’est parce qu’il voulait venir dans mes bras. Mais ces humains ne comprennent vraiment rien alors je pleurais avec lui pour qu’il sache que je le comprends. Ça avait d’ailleurs l’air de le calmer. Puis vinrent le souper puis les cadeaux. Que je suis gâtée ! Je reçus beaucoup de nonos, une grosse barrique de bonbons à chien et des sortes de clochettes qu’on me mit aux pattes. Mais ces clochettes ne sont pas restées sur moi trop longtemps.

Puis les invités sont partis et mes maîtresses et moi nous sommes sortis pour aller au parc, dans la nuit. Nous étions seules, il y avait énormément de neige, mes maîtresses se collaient et je gambadais sous les flocons comme une folle. C’était magique. Je me suis couchée heureuse.

Le lendemain, je me suis réveillée fatiguée de tant d’émotions. Mes maîtresses se sont habillées avec de gros vêtements que je n’avais jamais vus. Puis nous sommes sortis et je suis montée dans la voiture. J’aime bien la voiture parce que je sais maintenant que c’est utilisé pour qu’on aille à des endroits spéciaux. C’était le cas. Nous sommes allés gravir le Mont-Royal. Quelle belle promenade ! Il y avait plus de neige que ce que je suis capable de manger. C’est tout dire ! Je sautais de joie, je gambadais, je fonçais dans les tas de neige et me roulais dedans. Que du plaisir. Puis nous sommes allées au parc à chien et j’ai pu taquiner les copains, leur sauter dessus, me tirailler et courir comme une folle. J’étais épuisée.

#Charlotte (et ses belles bottes) et moi après quelques minut... on Twitpic #Charlotte qui ne se peut plus d'aller dans la neige à l... on Twitpic 

Nous sommes revenues à la maison et là, encore une autre surprise. Mon petit cousin Nemo le shitzu est arrivé. Il est gros comme une puce, mais il en a dedans. C’est mon meilleur copain, mais comme il est chez moi, il doit savoir que c’est moi la boss ici. J’ai alors fait pipi sur le plancher pour qu’il le sache. Mes maîtresses n’étaient pas contentes, mais je pense qu’elles ne comprennent pas vraiment les questions existentielles de délimitation de territoire canin. De toute façon, nous avons joué comme des malades. Je le mords, il me mord, je lui donne un coup de patte, il me grimpe après les oreilles, on a ben du fun quoi. Mais il est rendu un peu étrange Nemo, il a développé un nouveau jeu que je ne comprends pas. Il se zigne continuellement après ma patte arrière, après mon dos, après ma tête. Je pense qu’il a un nouveau tic nerveux. Mais bon, si ça lui fait plaisir, moi ça ne me dérange pas. Puis maîtresse m’a donné un méga gros nonos. Nemo voulait bien le grignoter avec moi, mais il est si petit, j’avais peur qu’il s’étouffe alors je tentais de le protéger contre son envie des grandeurs.



En somme, j’ai eu un deux jours extraordinaires. Ils appellent ça Noël je crois…

dimanche 4 décembre 2011

Ma rencontre avec mini



Hier c’était une journée assez spéciale. Mes maitresses étaient dans une forme incroyable et assez tôt dans la journée, des odeurs ennivrantes venaient me taquiner. Des odeurs de pâtés, de fromages, de salades et de poisson m’arrivaient de partout. Puis maîtresse ouvrit une canne de quelque chose qui sentait et le foie et le poisson et versa du p’tit jus de cette canne sur ma moulée (Maîtresse vous signifie qu’il s’agissait de foie de morue et d’huile de foie de morue). J’ai dévoré ma moulée comme jamais. 

Puis la sonnette de la porte résonna. Comme je suis une bonne chienne de garde pour mes maîtresses (Maîtresse mentionne qu’elle est plutôt d’une curiosité maladive. À tel point que lorsque nous écoutons un film et que ça cogne à la porte dans le film, Charlotte se lève comme une balle pour aller voir à la porte hehehe), je vais aussitôt vérifier s’il n’y a pas de dangers. J’ai trouvé ça drôle que maîtresse sorte aussitôt un gros nonos à moelle. J’ai assez vite compris de quoi il s’agissait. C’est que le gentil monsieur (le fils de maîtresse Bibitte chez qui je me suis déjà fait garder) est arrivé avec sa compagne et avec une petite chose qui poussait de petits cris et des pleurs presque inaudibles. J’étais excitée comme vous ne pouvez pas savoir. Fuck l’os, moi je voulais sentir la petite chose, m’en approcher et surtout, la licher. Mais non, on ne me fait pas confiance il faut croire. On m’a gardée attaché à ma laisse, le gentil monsieur est venu me faire des caresses, sa madame aussi. Je les aime vraiment beaucoup et j’étais très contente de les voir. Mais la petite chose faisait des bruits étranges et je savais d’instinct que c’est parce qu’elle avait besoin de ma protection. Elle criait "laissez-moi voir Charlotte qui est là pour me protéger" ! Mais il est clair qu’en plus de ne pas parler le langage des chiens, ils ne parlent pas non plus celui des bébés humains. Au moins le gentil monsieur est venu me faire sentir un morceau du linge du bébé. Que ça sent bon un petit bébé. ☺

Puis maitresse Bibitte a pris le bébé dans ses bras, puis elle dansait avec le bébé. Je n’en pouvais plus. Si tout d’un coup elle l’échappait ? Hey maîtresse, ça ne se fait pas de danser avec un bébé ! Je jappais pour lui dire, mais encore une fois, personne ne comprenait mes avertissements. Mais mon autre maîtresse me donnait des caresses, elle me parlait et me montrait le nonos. Fuck le nonos, il s’agit d’un cas d’urgence. Maîtresse Bibitte danse avec un bébé. Je me dois d’être vigilante et de protéger le bébé. Puis mon autre maîtresse elle-même pris le bébé dans ses bras et s’assit dans la grande chaise. C’est alors que le gentil monsieur est venu me chercher avec ma laisse. Il me retint fermement pour qu’enfin je puisse aller secourir le bébé. C’est alors que je me suis approchée, j’ai senti et j’ai constaté que le bébé allait bien. Il était sauvé dans les bras de maîtresse. Je lui ai liché le dessus de la tête à quelques reprises, le bébé ne faisait plus de bruit. Je sais qu’il était maintenant sécurisé de savoir que j’étais là et que je serai toujours là pour le protéger de ces humains qui ne comprennent pas le langage des bébés. Ma mission était accomplie...