Cette semaine nous sommes allés voir ma vétérinaire et grosse surprise, ma maîtresse me fit un bisou, s’en alla et on m’invita à traverser la clôture. Quel bonheur, je pouvais enfin renifler partout et découvrir ce jardin secret. Puis ma vétérinaire me donna de ce bon manger et je ne sais pas pourquoi, mais je me suis aussitôt endormie. J’ai fait un beau grand rêve plein de boue, de poulets qui courent, d’os merveilleux et de gâteries toutes plus bonnes les unes que les autres. Puis je me suis réveillée. AYOYE ! C’est comme si un truck m’était passé sur le corps. J’ai eu toute les misères du monde à marcher du bureau de ma vet à la boîte du camion à maîtresse. Rendue devant le camion, je n’avais vraiment pas la force de monter dedans. Ma maîtresse me prit doucement dans ses bras et me mit dans la boîte. Rendu à la maison c’était la même chose, je ne pouvais descendre par moi-même. Ma maîtresse me prit encore dans ses bras et m’entra dans la maison. J’étais si épuisée qu’illico je suis partie dormir sur mon gros coussin.
Le lendemain matin, je me suis réveillée encore engourdie. Puis c’est là que j’ai remarqué que le poil de ma patte gauche de même que mon bedon étaient rasés. Pire encore, sur mon bedon il y a une longue cicatrice avec des fils qui sortent de mon corps. C’est là que j’ai senti la douleur de mon bedon AYOYE ÇA FAIT MAL. Mais c’est surtout rendu le soir que la douleur était vraiment intense. Je pleurais toute seule sur mon coussin puis maîtresse est venu me voir. Elle posa délicatement sa main sur ma plaie et ça me fit le plus grand bien. Sa main était chaude et délicate. Un peu plus tard, j’ai eu comme des convulsions. Maitresse décida de m’emmener prendre un peu d’air. Nous avons fait le tour du petit parc. Je n’avais plus le goût de renifler et aux 10 pas je me couchais dans les feuilles mortes parce que c’était froid sur ma bedaine et que ça me faisait du bien. Je m’endormais presque là, mais maîtresse me réveillait doucement. J’ai aussi eu de la misère à avaler et je n’ai pas mangé de la journée. Même que maîtresse sortie des bonbons que je ne voulais même pas goûter. Elle a même sorti le vilain balai, mais j’étais trop faible pour courir après lui et le corriger comme il le mérite. On peut dire que ça n’allait vraiment pas
Le lendemain ça allait beaucoup mieux. J’ai mangé, j’ai grugé mon os et j’ai repris le goût à renifler autour de moi. Mais j’ai toujours cette grosse cicatrice sur mon bedon et ces étranges fils qui sortent de mon corps. Ça me fait beaucoup moins mal, mais je sais maintenant que lorsque j’irai chez ma vétérinaire, je suis sans doute mieux de ne pas traverser la clôture…
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Wouf Wouf