dimanche 2 octobre 2011

Mes 3 extases

La semaine dernière j’ai fait une longue marche de chez mes maîtresses jusque sur le Mont-Royal. Lors de ce périple, j’ai eu trois moments de jouissance exquise. Tout d’abord, nous étions assises dans un parc où il y avait d’étranges sons qui faisaient des tam-tam-tam, badaboum-tam-tam. Les gens semblaient tout énervés et dansaient fébrilement. Mais moi, j’ai eu l’immense chance de trouver un très gros morceau de bois. D’habitude ma maîtresse me chicane parce qu’elle n’aime pas ça que je grignote du bois. Mais cette journée-là, je ne sais pas pourquoi, elle semblait plus de bonne humeur à me laisser jouer avec les branches que je trouvais et sur le Mont-Royal, j’en ai trouvé des dizaines et des dizaines. Il y en avait une en particulier qui avait une écorce, une grosseur et une fraicheur toute particulière. Je pouvais facilement gruger l’écorce et la retirer en lambeaux de la branche. Quel plaisir, quelle jouissance ! J’enlevais un lambeau que je grugeais, alors qu’un autre m’appelait aussitôt. Puis mes maîtresses voulaient marcher. On commença alors la longue ascension du Mont-Royal. Il y avait une rigole avec de l’eau et de la boue sur le bas côté. Je tirais le plus fort possible sur ma laisse pour aller y faire un tour. Cependant maîtresse, la vilaine s’efforçait à chaque fois de me ramener sur le chemin. Puis à un moment donné, cette rigole n’avait plus de boue et avait un fond de brique et l’eau y coulait et y coulait. C’est alors qu'elle me laissa rejoindre ce ruisseau enchanteur. Je gambadais et sautais de joie à courir dans cette eau vive. WOW, que c’était le fun. Puis nous arrivâmes au sommet et elles arrêtèrent pour manger des saucisses qui sentaient si bon. Elles ne m’en ont pas donné. Moi je n’avais droit qu’à mon nonos qui lui ne sentait pas ce divin parfum de viande. Puis nous sommes redescendues par un autre chemin. À un moment donné, je vis ce champ magique. L’herbe y était si haute ! Je n’avais jamais vu ça de ma vie. Ma maîtresse me laissa traversé cette jungle d’herbes hautes et moi je sautais de joie, je dansais telle une lionne dans la savane. Je me couchais sur ce duvet et espionnaient les feuilles qui tombent. Quelle belle journée, quelle expérience. Auuourd’hui il pleut et il fait froid et ma maîtresse est assise sur la terrasse à traduire pour vous mes pensées. Moi je suis couchée à ses pieds un peu triste et je rêve de retourner sur cette montagne magique

2 commentaires:

  1. Tiens bon Charlotte. La neige s'en vient. Tu vas capoter. Et ta maîtresse va s'amuser à enlever les "mottons" de neige de ta fourrure avant de t'entrer dans la maison... du plaisir, rien que du plaisir tout l'hiver. Hihihi !

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  2. J'adore cette vision des choses. Vous avez beaucoup de talent. Chanceuse cette chienne d'avoir une si bonne famille. Salutations

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Wouf Wouf